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Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

Religion

Granville : Notre Dame du Cap Lihou

Né dans l’Aveyron, d’un père agriculteur devenu mineur qui décède alors qu’il n’a que 5 ans, Henri Grialou entre au séminaire de Rodez en 1911. Sa formation sacerdotale est interrompue par la première guerre mondiale qui le mobilise durant 6 ans. Il est ordonné prêtre diocésain en 1922 à Rodez, puis entre au Carmel 20 jours plus tard, prenant le nom de frère Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Il prononce ses vœux religieux le 11 mars 1923. Cette année marque le centenaire de sa consécration à Dieu.

Il fonde l’Institut séculier carmélitain Notre-Dame de Vie à partir de 1932, pour des laïcs, hommes et femmes, et des prêtres diocésains, exerce de nombreuses charges nationales et internationales dans l’Ordre du Carmel, est à nouveau mobilisé en 1939. Il meurt en 1967 à Venasque. En 2016, il est béatifié à Avignon.

Apôtre de la vie d’oraison en plein monde, sa vie est une grande fresque à travers le 20e siècle. Il découvrit très jeune sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, participa à sa béatification en 1923 puis sa canonisation en 1925. Il connut bien ses sœurs carmélites à Lisieux, spécialement Sœur Geneviève de la Sainte-Face et Mère Agnès de Jésus, prieure du monastère, qu’il décida à publier les manuscrits originaux de l’Histoire d’une âme.

Auteur de Je veux voir Dieu (1949-1951), grande synthèse de l’enseignement des trois docteurs du Carmel (Ste Thérèse d’Avila ; St Jean de la Croix et Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus) traduit dans de nombreuses langues aujourd’hui, le Père Marie-Eugène était intimement convaincu de l’actualité de leur enseignement et s’attacha à le diffuser dans tous les milieux, à travers le monde.

Frère spirituel de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, ils seront réunis à Granville grâce à leurs reliques pendant le Festival !

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